C’est l’utilisation intermittente ou continue d’un ventilateur par l’intermédiaire d’un embout buccal, d’un masque nasal ou facial (ventilation non invasive ou VNI) ou d’une canule de trachéotomie (ventilation invasive).
Elle supplée ou remplace la ventilation inefficace du patient. Elle améliore la ventilation alvéolaire et les échanges gazeux. Elle corrige donc l’HYPOVENTILATION ALVEOLAIRE.
C’est de diminuer le travail des muscles respiratoires, de corriger (ou suppléer) les anomalies de la commande ventilatoire centrale, de corriger l’hypercapnie, l’acidose et l’hypoxémie.
C’est le reflet de l’incapacité de l’appareil respiratoire de maintenir une hématose correcte. Elle se traduit par des signes cliniques : dyspnée d’effort ou de repos, mauvaise qualité du sommeil, somnolence diurne, céphalées matinales… Il existe également des anomalies de l’hématose avec une acidose respiratoire, une hypercapnie et une hypoxémie.
Le marqueur d’hypoventilation alvéolaire retenu est l’hypercapnie. Le seuil retenu pour définir l’hypercapnie est une pression partielle en CO2 (PaCO2) diurne supérieure à 45 mmHg ou une pression transcutanée en CO2 (PtcCO2) nocturne supérieure à 50 mmHg.